Législatives 2022 – Questions aux candidats

La FCPE74 a interpeller les candidats sur 3 thèmes qui préoccupent les parents d’élèves :

  • Le problème récurrent du manque de professeurs et de remplaçants formés.
    Quelle est votre position sur le manque criant d’enseignants titulaires?
  • La santé et l’inclusion à l’école
    L’Education Nationale a abordé la crise sanitaire du Covid avec un manque de personnel sanitaire (infirmiers, psychologues et médecins scolaires).
    Comment garantir à chaque élève le suivi médico-social adapté tout au long de sa scolarité ?
  • Quelle est votre position sur le financement des écoles privées par des fonds publics

Ces questions ont été envoyées à tous les candidats pour lesquels nous avons pu trouver une adresse mail.
Voici leurs réponses:

Les Patriotes – Patrick GARLATTI (Referent)
les Patriotes et l’Union pour la France – Eric LE GAL (suppléant) 4ème
circonscription

NUPES3-Fabienne VANEECKELOOT-TASSA 3ème circonscription
NUPES3-Gérard Vez (suppléant) 3ème circonscription
La REM – Véronique RIOTTON 1ère circonscription


Bonjour,

Les Patriotes de Haute Savoie se sont exprimés durant des mois sur la dangerosité du port des masques pour les enfants, sur les distanciations obligatoires des enfants en récréation. Sur ces réalités vécues par les enfants la très grande majorité des enseignants a appliqué les consignes sans broncher, voir même en déconsidérant les parents d’élèves qui intervenaient pour que tout cela cesse.

Aujourd’hui, des scientifiques de renommées mondiales, des psychiatres forts nombreux, des psychologues dénoncent cette tragédie et ses conéquences sur les enfants. Quelles étaient vos positions pour défendre les enfants?

Qu’avez vous fait?
Concernant la rentrée scolaire prochaine comment interprétez vous la phrase de MACRON – Président « ma première préoccupation sera les enfants ».

Allez vous l’accompagner dans son schéma tout « vaccinal » en sachant les désastres que subissent les personnes « vaccinées », qui sont décédées, invalides, ou en situation de doute sur leur avenir?

Les Patriotes ne veulent pas le même sort pour les enfants.

Que va faire la FCPE à la rentrée sur ces sujets, qui sont bien plus important que les moyens, et la guerre historique entre école privée et école publique.

Dîtes aux Parents d’élèves qu’ils peuvent compter sur les Patriotes et leurs représentants pour empécher ce génocide des enfants.

Renseignez vous sur les conclusions du forum de DAVOS et sur les intentions de l’ordre mondial et de l’OMS.

Surtout ne faîtes pas comme si rien ne se passait autour de vous et que la vie continue normalement. Cela serait dramatique pour l’avenir de l’humanité.

Patrick GARLATTI

Referent74

Les Patriotes


La candidate et moi-même ne nous reconnaissons pas dans la réponse apportée par le référent des Patriotes pour le département de la Haute-Savoie, aussi au nom de la candidate, je me permets de vous joindre nos réponses à vos questions :
· Le problème récurrent du manque de professeurs et de remplaçants formés:
Quelle est votre position sur le manque criant d’enseignants titulaires ?

Il s’agit effectivement d’un problème de fond et nous trouvons que les initiatives telles que les « speed dating » pour le recrutement de nouveaux enseignants est une initiative catastrophique qui reflète bien la dégénérescence du système éducatif français.Le problème est celui de la nécessité d’une revalorisation complète du métier d’enseignant, non seulement au niveau financier mais aussi au niveau des conditions mêmes de travail. Si l’Éducation nationale peine autant à recruter, c’est que les conditions de travail des enseignants s’est considérablement détériorée. La crise du CoVid a aussi
révélé des formes de maltraitance managériales au sein de l’institution qui ont eu un effet délétère et on a vu se multiplier les démissions depuis deux ans.

L’enseignant doit retrouver une autonomie dans son métier et nous sommes partisans d’une politique de liberté et de responsabilité. Les enseignants et les parents d’élèves doivent redevenir les acteurs
centraux de la gestion des établissements scolaires sous forme paritaire et il faut diminuer l’emprise d’une administration kafkaïenne qui bride les initiatives locales.

Nous sommes aussi partisans d’un arrêt total du tout numérique à l’école. Les apprentissages ne peuvent être complets que dans une transmission d’humain à humain. L’apprentissage à distance ne doit pas
être une politique de dissimulation des manques de moyens dans les classes.

. La santé et l’inclusion à l’école : L’Éducation Nationale a abordé la crise sanitaire du Covid avec un manque de personnel sanitaire (infirmiers, psychologues et médecins scolaires).
Comment garantir à chaque élève le suivi médico-social adapté tout au long de sa scolarité ?

Les politiques d’austérité de la dernière décennie ont fini par démanteler les trois organes de prévention de santé qu’avait autrefois l’Etat, à savoir la santé scolaire, la médecine militaire et la médecine du travail. La politique de santé de l’Etat ne cesse de confondre dépistage et prévention. Nous, patriotes, sommes favorables à la remise sur pied d’organes de prévention de santé, avec en son
cœur la médecine scolaire, en redonnant tous les moyens nécessaires.

Mais les médecins scolaires, aidés des infirmiers et psychologues ne doivent pas être cantonnés à un rôle d’inspection, à seulement faire les visites traditionnelles de 6 ans et 11 ans et les
prescriptions vaccinales. Le rôle central du médecin scolaire doit devenir celui plus global d’une éducation à la santé (éducation à la diététique, à la sexualité, prévention des MST, des problèmes
de toxicomanie et d’addiction, etc.). Le bien-être psychologique et la santé globale des enfants doivent redevenir un aspect majeur de l’éducation, car nous ne formerons des citoyens sains que s’ils sont en bonne santé globale et autonomes dans leurs choix d’hygiène de vie.

En revanche, nous sommes pour le rétablissement et le respect de la pleine autorité parentale en matière de vaccination. Les choix des parents qui ont autorité sur leurs enfants sur ces sujets doit être respecté. Les écoles, collèges et lycées n’ont pas à devenir des vaccinodromes et les enseignants n’ont pas les qualifications pour s’immiscer dans la relation patient-médecin – encore moins l’inspecteur d’académie, le recteur, le préfet, le maire ou le ministre… L’école doit respecter tous les choix en matière de santé et la spécificité de chaque enfant et de chaque famille. Le consentement libre et éclairé est, pour nous, inviolable et ne peut être discuté que dans la relation intime entre un patient et un médecin. Nous nous positionnerons dans tous les débats sur ces sujets comme les garants de ces libertés fondamentales.

De plus, le bien-être psychologique des enfants doit être remis en avant. Trop de souffrance ont émergé depuis ans. Il faut retrouver un équilibre entre prévention des risques, confort psychologique des
enfants et bon apprentissage. La politique des masques obligatoires a montré toutes ses limites et d’autres solutions telles que les purificateurs d’air dans les classes auraient pu être envisagées. Nous regrettons que par paresse, par incompétence ou par économie ces alternatives n’aient même pas été étudiées.

Enfin, nous sommes pour l’interdiction de tous l’immixton de tous les lobbys dans l’enceinte scolaire. On a vu se développer depuis des décennies des campagnes de publicité masquée auprès des enfants par
le biais de financement de fausses campagnes de santé publique (lobby laitier, lobby sucrier, lobbies agroalimentaires en général). L’école doit être préservée de toutes ces formes malsaines d’entrisme. C’est au médecin scolaire de mener l’éducation à la santé et non aux lobbys agroalimentaires. Nous sommes enfin favorables à l’interdiction totale des distributeurs de sucreries et de sodas dans les
établissements.

Notre pays n’a pas les moyens d’avoir une jeunesse en mauvaise santé et la médecine scolaire ainsi que l’éducation à la santé doivent être prioritaires. La pandémie que nous avons vécu depuis deux ans s’est
révélée être une syndémie, c’est-à-dire qu’elle révèle les faiblesses à la fois de notre système de santé et les carences en santé de bien des individus.

· Quelle est votre position sur le financement des écoles privées par des fonds publics ?

Nous, patriotes, sommes partisans de la liberté éducative. La meilleure éducation doit pouvoir être prodiguée à tous nos enfants en respectant les spécificités de chacun. Parfois, pour de multiples
raisons, le service public n’est pas à même de répondre aux spécificités de certains enfants, c’est pour cela qu’il est, selon nous, normal, que l’État puisse financer des écoles privées, dans la
limite d’une équité territoriale.

De plus nous nous opposons fermement à la quasi interdiction de l’école à la maison imposée par la loi séparatisme et qui s’appliquera dès la rentrée prochaine. Nous pensons que le gouvernement, en agissant ainsi, n’a pas fait preuve de mesure et qu’il a cherché à tuer des mouches avec un bazooka. Bien sûr, cette éducation en famille doit être encadrée, mais son interdiction de fait, au vu des contraintes administratives imposées, est une mauvaise chose. Nous nous battrons pour rétablir ce droit.

Nous espérons que nos réponses vous conviendront pour une publication auprès de vos adhérent et nous sommes disponibles si vous souhaitez en parler directement sous forme d’une rencontre directe.

Bien cordialement.

Eric LE GAL


Madame, Monsieur,Nous avons bien pris connaissance de votre courriel et de vos questions.

D’ores et déjà, nous pouvons vous dire que l’éducation est au coeur-même de nos préoccupations car la plus grande richesse de la France est l’intelligence de ses citoyens et notamment, de sa jeunesse.

Notre objectif : Reconstruire une école globale pour l’égalité et l’émancipation

C’est pourquoi, si la NUPES est majoritaire à l’Assemblée, des mesures seront prises afin de permettre la réelle égalité des chances à l’école (suppression de Parcoursup, du numerus clausus, refaire du
baccalauréat un diplôme national, ) et d’élever le plus possible le niveau d’éducation de tous les jeunes, même (et surtout) en filière professionnelle.

Comme vous le verrez dans notre programme sur NUPES-2022.fr, d’autres mesures sont prévues comme, par exemple :

* Réduire partout les effectifs par classe pour faire mieux que la moyenne européenne, qui est actuellement à 19 élèves par classe, en priorisant les classes de pré-élementaire, les lycées professionnels et les établissements relevant de l’éducation prioritaire

* Renforcer partout les effectifs de la vie scolaire et reconnaître leur rôle pédagogique (assistants d’éducation, assistants pédagogiques) * Créer un véritable service public d’accompagnement des élèves
en situation de handicap, avec un nouveau corps de fonctionnaires, en formant et titularisant les actuels AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap)

La NUPES reviendra vers vous prochainement afin de vous fournir des éléments complémentaires et de répondre plus précisément à vos questions.

Cordialement,

Pour la candidate Fabienne Vaneeckeloot-Tassa
Et son suppléant Gérard Vez
Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES)
3ème circonscription de Haute-Savoie


Madame, Monsieur,J’ai bien bien pris connaissance de votre courriel et de vos questions.

Je peux vous dire que l’éducation est au cœur-même de mes préoccupations car la plus grande richesse de la France est l’enseignement porté auprès de ses citoyens et notamment, de sa
jeunesse. J’ai toujours eu un engagement profond en tant que parent et aujourd’hui renforcé par mon cadre professionnel d’éducatrice spécialisée où je suis responsable de Prévention en addictologie.

Notre objectif national est de Reconstruire une école globale pour l’égalité et l’émancipation

C’est pourquoi, si la NUPES est majoritaire à l’Assemblée, des mesures seront prises afin de permettre la réelle égalité des chances à l’école (suppression de Parcoursup, du numerus clausus, refaire du
baccalauréat un diplôme national, ) et d’élever le plus possible le niveau d’éducation de tous les jeunes, même (et surtout) en filière professionnelle.

Comme vous le verrez dans notre programme sur NUPES-2022.fr, d’autres mesures sont prévues comme, par exemple :

* Réduire partout les effectifs par classe pour faire mieux que la moyenne européenne, qui est actuellement à 19 élèves par classe, en priorisant les classes de pré-élementaire, les lycées professionnels et les établissements relevant de l’éducation prioritaire
* recruter des enseignants formés en nombre suffisant pour permettre un enseignement de qualité auprès des jeunes
* recruter des personnels de santé en nombre pour satisfaire aux justes exigences du terrain, garantir à chaque élève le suivi médico-social adapté tout au long de sa scolarité et dans le respect de ces professionnels

* Renforcer partout les effectifs de la vie scolaire et reconnaître leur rôle pédagogique (assistants d’éducation, assistants pédagogiques)
* Créer un véritable service public d’accompagnement des élèves en situation de handicap, avec un nouveau corps de fonctionnaires, en formant et titularisant les actuels AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap)
* Abroger la loi Carle, qui oblige les mairies à financer les écoles privées d’autres communes
* Interdire les subventions extralégales des collectivités territoriales à l’école privée

De par mon engagement actuel et mes engagements antérieurs, je m’y engage. Je reste disponible pour tout renseignement.
Salutations,

Fabienne VANEECKELOOT-TASSA
Candidate NUPES
de la 3ème circonscription de Haute-Savoie


Madame, Monsieur,

En réponse à votre interpellation de Véronique RIOTTON, en tant que candidate aux élections législatives des 12 et 19 juin prochains, veuillez trouver ci-dessous sa réponse.
Bien à vous,
Sandrine ARNOUX, p/o Véronique RIOTTON

Bonjour à vous,

Merci de votre interpellation, qui me permet de détailler des pistes d’évolutions pour ces sujets qui me tiennent à cœur et sur lesquels je suis engagée depuis le début de mon mandat.

· Le problème récurrent du manque de professeurs et de remplaçants formés.
Quelle est votre position sur le manque criant d’enseignants titulaires?

Il me semble évident que nous devons aller vers une meilleure rémunération et une plus grande autonomie pédagogique pour plus d’attractivité de ces métiers : c’est ce que nous avons proposé et soutenu dans les mesures exposées par le Président de la République pendant la campagne électorale. Ces questions sont d’autant plus prégnantes dans notre département où la rareté du foncier et la proximité avec la Suisse rendent le coût de la vie très élevé. C’est également pour cela que je travaille et soutiens depuis le début du mandat une expérimentation en Haute-Savoie pour une meilleure rémunération des fonctionnaires au vu du coût de la vie.

Je pense enfin que c’est aussi du côté de l’offre de logements, notamment sociaux, que nous devons aller avec une vraie accélération sur leur construction et une réflexion sur un quota réservé aux fonctionnaires, notamment les enseignants.

. La santé et l’inclusion à l’école. L’Education Nationale a abordé la crise sanitaire du Covid avec un manque de personnel sanitaire (infirmiers, psychologues et médecins scolaires).
Comment garantir à chaque élève le suivi médico-social adapté tout au long de sa scolarité ?

C’est un sujet que nous avons déjà poussé durant le mandat et que nous voulons concrétiser dès le lendemain de l’élection, à savoir une augmentation jusqu’à 35 heures du temps de travail des accompagnants des élèves en situation de handicap pour les revaloriser et mieux aider les enfants qui en ont besoin. Il serait également intéressant de leur offrir une meilleure évolution professionnelle (passerelle, validation des acquis de l’expérience).

Concernant les autres personnels, je soutiens bien entendu une meilleure rémunération et je pense que l’autonomie élargie que nous voulons offrir aux établissements permettra de faire coïncider les besoins et les ressources bien mieux qu’une politique RH centralisée dans les rectorats ou à Paris._

· Quelle est votre position sur le financement des écoles privées par des fonds publics ?

Je n’ai pas de position absolument fermée sur ces sujets : selon moi, tant que les établissements privés restent liés à une communauté de projet éducatif avec ce qu’exige l’éducation nationale, cela ne pose pas de problème que la République puisse offrir une diversité d’enseignements. Bien entendu, dans la mesure où les contrôles sont effectués et les dérives sanctionnées.

Par contre, pour les écoles qui ne souhaitent pas offrir un programme éducatif qui respecte les fondamentaux républicains, la question d’un financement public se pose effectivement.

Restant à votre écoute.

Véronique Riotton

Députée de 1ère circonscription de la Haute-Savoie

Candidate aux élections législatives des 12 et 19 juin 2022

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